** Ce chapitre contient des scènes morbides, interdites au moins de 18 ans. Ce chapitre contient des passages sombres, teintés d'une philosophie obscure. **
Je n'attendis aucune permission, aucune invitation.
Ma main s'étendit vers elle. Des attouchements sans retenue, dénués de toute affection ou considération, commencèrent.
Chaque geste était une affirmation de mon pouvoir.
L'elfe, sans un murmure, sans une once de résistance, subissait mes caprices, son corps d'énergie répondant à chaque impulsion, se pliant à mes désirs les plus tordus.
Les pratiques devenaient de plus en plus horribles, de plus en plus éloignées de toute norme, de toute éthique. Je ne cherchais pas le plaisir, mais la confirmation de ma toute-puissance, la validation que je pouvais infliger n'importe quoi, et que tout me serait accordé.
L'elfe était un pantin et il était le marionnettiste. Il n’éprouvait aucun remords. Il n’en avait pas besoin car elle acceptait sans broncher, sans rechigner.
À partir de maintenant, je vais te baiser comme une folle. Tu vas jouir de ma queue sans pouvoir te retenir. Car je suis le plus fort, le plus jouissif. Et pendant que je te baiserai, tu me regarderas dans les yeux, hurlant mon nom, suivi de “maitre”.
Ma queue se faufila dans sa petite chatte, comme un poids-lourds qui écrase une Fiat. Je l’entendis gémir, mais moi, ça ne me faisait rien. Je ne voulais pas son plaisir, mais le mien. Comment peut-elle prendre du plaisir si je n’en prends pas, cette salope.
Chaque fibre de son être devait être soumise, non par peur, mais par l'impossibilité même de concevoir une autre réalité. Elle n'existait que pour servir mes caprices, une coquille vide emplie de mes désirs les plus sombres. Elle ne pouvait pas vivre sans moi, car j’étais le roi. Sans moi, elle n’existe pas.
Je la giflai pour lui remettre les idées en place, mais au lieu de se calmer, elle devint encore plus excitée.
Pour asseoir une emprise totale sur l'elfe, je ne devais pas me contenter de l'assujettissement physique ou de la simple manifestation de ma volonté. Mon pouvoir devait s’étendre à la manipulation des fondations mêmes de sa conscience. Je voulais qu'elle ne soit pas seulement soumise, mais qu'elle désire ma domination, qu'elle perçoive son existence comme n'ayant de sens qu'à travers moi.
“Ta perfection n'est pas innée. Elle est un reflet de ma volonté. Sans ma reconnaissance, sans mon attention, cette splendeur s'estomperait. Tu es un fragment de ma gloire.”
“Le véritable sens n'est pas de trouver sa propre voie, mais de poursuivre la voie du plus grand.”
Par ces concepts, je déconstruisais sa notion de libre arbitre, la remplaçant par l'idée que sa plus haute réalisation était de m'obéir, de me suivre.
Mais pour dominer pleinement une personne, il faut créer des boucles de validation narcissiques.
Chaque fois qu'elle répondait à mon attente, aussi vile fut-elle, je projetais en elle une intense sensation de plaisir et de complétude, la reliant directement à l'approbation de moi-même.
"Tu es magnifique lorsque tu es au service de ma vision."
Cette pensée résonnait comme une vérité indiscutable dans son âme. L'elfe en venait à associer sa propre valeur, sa propre essence, à sa capacité à satisfaire mes moindres désirs, ses actes les plus dégradants devenant des preuves de son dévouement et de ma perfection à mes yeux.
Bien, tu es bon un chien. Maintenant, donne-moi du plaisir.
Dès que j’eus fini mon stratagème, elle tira la langue et mit ses mains comme un chien, comme si elle attendait une récompense.
Ho ho, goûte à ma grosse bite, si c’est ce que tu souhaites.
Aussitôt, ma bite tapa son palais et frotta le dessus de sa langue. Avec elle, elle fit des ronds et l’aspira profondément pour n’en rater aucun bout de peau.
Mes mains se déposèrent sur ses seins et je la plaquai sur le bas de mon trône. Je lui dis de le regarder, d’observer mon visage, cette magnifique création. Je lui ordonnai de me lécher indirectement, pour savourer ma puissance.
Je crachai sur son dos courbé et lui tirai les cheveux si fort que sa tête colla ma poitrine, me permettant de voir ma tête dans ses yeux.
Je ne pus empêcher d’éjaculer quand je me vis, me trouvant trop beau, trop majestueux, trop imposant malgré la petitesse de ses rétines.
Mon sperme effleura ses fesses. Merde, je voulais lui remplir ses cheveux de ma semence. C'est rien, je vais continuer jusqu’à me lasser de moi.
À peine l’éjaculation survenu que je bandai à nouveau.
Je la soulevai et la baisai dans tous les sens, dans tous les coins de la pièce. Je voulais m’observer à chaque recoin ; je voulais l’entendre hurler mon splendide nom partout, que ça résonne sans arrêt.
Mes mains se déposèrent sur le haut de ses hanches, me permettant de la soulever. Mes muscles me permirent de la faire partir et revenir aussi vite que le réveil après l’endormissement.
Je jouissais, encore et encore, de ma splendeur. J'étais tellement heureux d’être comme moi. C'était le bonheur ultime.
Je ne percevais pas l’elfe comme un être distinct, mais comme une extension de mon existence. Sa beauté était ma beauté ; ses gestes, mes gestes ; ses pensées, mes pensées.
Après mon plaisir, je décidai de la faire rentrer en moi. Je ne voulais pas cesser d’exister, et encore moins après ce que je m’étais fait.
Pour briser l’ennui éprouvé à la fin de cet acte, je décidai d’appeler mes sbires pour qu’ils me parlent de la situation politique du pays.
Je fis signe, et mes principaux sbires apparurent, se matérialisant en un instant devant le trône. Des êtres d'une obéissance sans faille, leurs formes adaptées à mes désirs de figures loyales et efficaces.
- Expliquez la situation politique actuelle d'Elstrus, décrétai-je, ma voix résonnant avec l'autorité habituelle.
Le porte-parole, un être aux contours nets et précis, s'avança. Sa voix était une cascade de données pures, déroulant l'état du royaume, sa prospérité inégalée, la dévotion inébranlable de son peuple.
Mais alors qu'il achevait son rapport, un fait inattendu surgit, une dissonance dans la symphonie parfaite de mon règne.
- Et pourtant, votre Majesté, un empire a décidé de franchir nos frontières et de nous attaquer.
Un choc me traversa. C'était une anomalie. Dans ma réalité, j'étais le plus puissant, le plus redoutable. Aucun autre pouvoir ne pouvait se mesurer à Elstrus, car je l'avais ainsi conçu. Qu'un empire ose me défier était une aberration, une contradiction flagrante avec la nature même de mon règne.
Ma surprise fut profonde, presque une offense personnelle à ma toute-puissance.
Pendant un instant, la perfection de mon monde vacilla. Comment une telle menace pouvait-elle exister si je contrôlais tout ? Cette entité hostile était une faille dans la matrice de ma réalité.
Mais cette secousse fut vite remplacée par une fureur glaciale. Il n'était pas question de tolérer une telle insolence.
Je me levai de mon trône, ma stature grandissant, ma lumière s'intensifiant.
- Une riposte, déclarai-je, ma voix grondant comme le tonnerre lointain. Immédiatement. Montrez à ces merdes ce qu'est la véritable puissance. Que leur audace se transforme en poussière sous ma botte.
Je voulais non seulement les écraser, mais leur prouver l'inanité de leur existence face à la mienne.
L'ordre fut donné, et la réalité se plia à ma volonté. Il n'y eut pas de logistique à organiser, pas de troupes à mobiliser dans le sens conventionnel du terme.
Elstrus, étant une manifestation de mon ego, répondait instantanément à ma pensée. Des légions de guerriers, des titans d'énergie scintillante, se matérialisèrent aux frontières, reflétant mon propre désir de victoire écrasante.
Chaque soldat était une extension de ma force, chaque arme, une projection de ma colère.
Des stratégies de bataille complexes se déroulèrent dans mon esprit en un instant, des scénarios de victoire totale où l'ennemi serait anéanti avant même de comprendre ce qui lui arrivait.
Alors que l'ultime touche était donnée à la perfection de ma riposte, une déchirure apparut dans l'air, pas une de celles que je pouvais contrôler.
Elle n'était pas faite de lumière, mais d'une obscurité abyssale, une déchirure qui semblait aspirer la lumière ambiante.
De cette faille émergea une silhouette que je n'avais jamais rencontrée dans ce royaume.
C'était Oroxek.
Sa taille imposante, teintée d'une longue cape avec un logo ; elle descendait jusqu’à ses pieds et montait jusqu’à son cou ; son visage semblait lumineux, mais quand je le regardais, il devenait obscur.
Son aura n'était pas de domination ni d'adoration, mais d'une indifférence cosmique, d'une connaissance froide qui transcendait ma propre réalité. Ce n'était pas un être créé par mon ego.
Mes sbires, figés par sa présence, ne purent esquisser le moindre mouvement. Ils étaient paralysés par cette anomalie. Oroxek, lui, s'avança sans effort, chaque pas absorbant un peu plus de lumière.
- Roi Oroxek, commença-t’il, son regard impassible. Tu te crois le sommet, le maître de l'existence. Tu as tissé cette réalité de mes désirs, et tu as absorbé tout ce qui pouvait la contredire. Mais le miroir de la perfection ne reflète que l'image de mes yeux. Tu prépares une guerre contre une ombre, une illusion que ton esprit a créée pour te donner un sens, pour justifier ta soif de domination. Mais la vraie bataille se livre dans le vide que ma perfection a généré. Le néant de la solitude est le seul empire qui te reconnaîtra éternellement pour ce que tu es devenu : un point sans dimension, enfermé dans ma propre plénitude. Ce que tu cherches à conquérir à l'extérieur est déjà conquis à l'intérieur de ta propre prison. La force que tu crois déployer est la force de l'oubli. L'oubli de ce que tu as abandonné pour régner sur un silence.
Le message d'Oroxek était un coup de poing dans la certitude de mon ego. Il ne menaçait pas, il exposait. Il ne condamnait pas, il révélait la vacuité de ma toute-puissance.
Et la plus grande horreur fut la réalisation : j'étais sous le choc de ses paroles, une émotion que je n'étais pas censé ressentir dans mon royaume parfait.
- Tu n'es pas le roi, déclara Oroxek, ses yeux sans pupilles fixés sur moi. Tu es une soumission de mon règne. Chaque pensée de grandeur, chaque acte de pouvoir dans cette illusion, est une chaîne que tu as forgée pour toi-même, une confirmation de mon emprise.
Un frisson traversa mon être astral, non pas de peur, mais d'une horreur intellectuelle.
- C'est une réalité parallèle, continua Oroxek, les mots se déroulant comme un fleuve sombre. Tu n'es pas dans ta réalité. Tu es dans une autre réalité, celle dans laquelle tu as voulu plonger pour explorer la profondeur de ton ego.
Le phare de lumière, mon univers de paix créé chez Tiana, semblait soudainement s'allumer avec une intensité insupportable dans mon esprit.
La vérité de mon emprisonnement, l'horreur de ma servitude, étaient indéniables.
J'avais cherché à comprendre mon ego, et il m'avait piégé.
Le sol sous mes pieds de roi, les murs de ma salle du trône, les visages figés de mes sbires : tout commença à vaciller. Non pas se dissiper, mais se révéler pour ce que c'était : une façade, un miroir parfait de ma propre complaisance.
La puissance que je pensais détenir n'était qu'un joug, une chaîne dorée m'attachant à cette réalité créée par un autre.
La beauté et l'intelligence dont j'étais si fier se révélèrent être des miroirs qui me renvoyaient l'image d'un idiot, aveuglé par sa propre vanité.
Un rire amer, étrangement sans son, s'échappa de ma conscience. J'avais cru explorer les profondeurs de mon ego, mais j'avais été son jouet.
La curiosité s'était muée en piège, l'exploration en servitude.
Les échos lointains des avertissements de Tiana, relégués au rang de rêves, revinrent avec une clarté déchirante. J'avais voulu les réfréner, pensant que ne c’était qu’une hallucination. Je n’avais pas pensé que j’étais piégé. Jamais. Mon ego me complaisait tellement que je ne pouvais l’imaginer.
Alors que les fondations de mon royaume illusoire tremblaient, Oroxek se dressa, sa présence grandissant encore. Il ne cherchait pas à me briser, mais à me modeler à nouveau, à me faire accepter son règne.
Sa voix se fit plus persuasive, imprégnée d'une philosophie séduisante mais pervertie.
- Ne te méprends pas, Noé, murmura Oroxek, l'obscurité autour de lui semblant me caresser. Ce n'est pas une prison que tu as trouvée, mais un miroir. Et le reflet est un choix. Tu as désiré la domination, la force ultime, la perfection sans faille. Je n'ai fait que te montrer la réalité de cette aspiration, la seule manière dont elle peut exister sans limite : en te soumettant à ce qui est au-delà de la moralité triviale, au-delà des notions de bien et de mal que Tiana te murmure. La lumière de Tiana est une cage dorée, Noé, une promesse de petitesse. Elle t'offre l'harmonie, oui, mais une harmonie qui nie la force brute, la puissance du néant créateur. Elle te propose la liberté d'un esprit limité, une liberté où tu devras toujours te brider pour ne pas déséquilibrer. Moi, je t'offre la liberté absolue du pouvoir absolu, une liberté sans entraves, où chaque désir est une loi.
Il étendit une main d'ombre, non pas vers moi, mais vers l'horizon de mon royaume en train de s'effondrer.
- Regarde ce que tu as goûté. La gloire, la vénération, l'intelligence inégalée. N'est-ce pas ce que ton être profond désire ? Cette perfection n'est pas une illusion si tu acceptes sa source. Je peux te l'offrir, non comme un rêve éphémère, mais comme une réalité permanente. Tu peux être le souverain éternel, le maître de tout. Imagine un royaume où ton ego est non seulement satisfait, mais divinisé au-delà de toute compréhension. Où chaque conscience que tu touches devient une extension joyeuse de ta volonté. Où le temps lui-même s'incline devant tes désirs. Je te propose un pacte, Noé. Accepte ma guidance, abandonne les demi-vérités de la lumière, et deviens la force que tu as toujours rêvé d'être. Un pouvoir sans limite, une existence sans question. Juste l'éternel règne de notre moi parfait, nourri par les abysses.
Ses paroles s'infiltraient dans mes failles, cherchant à raviver l'attrait ancien pour la puissance.
Le phare de Tiana brillait, mais l'obscurité d'Oroxek promettait une lumière différente, une lumière sans ombre, une lumière de moi-même.